De retour de Chine, une fois de plus, le décalage entre les deux parties du monde laisse pantois. Il n'y a pas de Crise en Chine, personne n'en parle - et les nuages que j'avais pu y discerner au Printemps semblent s'être dissipés (ce qui ne veut pas dire que la société et l'économie chinoise ne doivent pas faire face à d'immenses problèmes qui risquent de pser à moyen long terme, mais c'est une autre affaire).
La Chine explose, ainsi que le reste du monde, apparemment; la crise est limitée à l'Occident. Au lieu de s'introspecter et de se détruire à force de crises de confiance, de prophéties auto-réalisatrices et de politiques de déflation, il vaudrait mieux regarder à la fenêtre, je l'ai déjà dit.
La combinaison de rigueur et de politique expansionniste s'offre à nous: maximiser ce que nous avons à offrir, viser de regagner les parts de marché perdues par un effort de compétitivité, miser sur ce qui ne peut etre produit qu'en France, surequilibrer la balance des paiements courants en s'ouvrant résolument au tourisme sous toutes ses formes, industrie intensive en main d'oeuvre de tous niveaux de qualitfication, exporter nos jeunes en envoyant une armée de VIE à l'assaut des marchés.
Tout cela pourrait former un objectif national, rassembleur, et motivant, sortie par le haut du dilemme mortifere keynesianisme/ orthodoxie.
lundi 19 septembre 2011
mardi 6 septembre 2011
Ouvrez la fenetre
L'actuel débat budgétaire ressemble à un match de ping pong: ping davantage d’impôts, seul moyen d’accroître les recettes, pong, la relance de la consommation, clé de la croissance et de la "sortie par le haut".
Il faut de l'air: voir différemment, et par exemple songer à faire de la croissance en profitant de la formidable expansion des BRICs. Il s'agit de faire payer, soit en exportant, soit en faisant accueillant des dépenses étrangères sur le sol national. A défaut de vendre nos bijoux de famille... une île grecque, un château de la Loire louons les en les faisant visiter!! Et que l'on ne nous dise pas qu'il s'agit d'une logique suicidaire, du type "beggar thy neighbour" - c'est resituer au niveau mondial la vision fausse du gâteau à partager, alors que ce gâteau est extensible, peut-être pas indéfiniment, mais assez longtemps pour nous sortir de la crise actuelle. Mais il faut alors parler de compétitivité - un mot tabou, ou oublié, semble-t-il-, ou d'attractivité, ce pour quoi la France et le reste de l'Europe du sud semble plus naturellement favorisé que, disons, la Finlande, ou le Mecklenburg!
Il faut de l'air: voir différemment, et par exemple songer à faire de la croissance en profitant de la formidable expansion des BRICs. Il s'agit de faire payer, soit en exportant, soit en faisant accueillant des dépenses étrangères sur le sol national. A défaut de vendre nos bijoux de famille... une île grecque, un château de la Loire louons les en les faisant visiter!! Et que l'on ne nous dise pas qu'il s'agit d'une logique suicidaire, du type "beggar thy neighbour" - c'est resituer au niveau mondial la vision fausse du gâteau à partager, alors que ce gâteau est extensible, peut-être pas indéfiniment, mais assez longtemps pour nous sortir de la crise actuelle. Mais il faut alors parler de compétitivité - un mot tabou, ou oublié, semble-t-il-, ou d'attractivité, ce pour quoi la France et le reste de l'Europe du sud semble plus naturellement favorisé que, disons, la Finlande, ou le Mecklenburg!
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