lundi 19 septembre 2011

Crisis, What Crisis?

De retour de Chine, une fois de plus, le décalage entre les deux parties du monde laisse pantois. Il n'y a pas de Crise en Chine, personne n'en parle - et les nuages que j'avais pu y discerner au Printemps semblent s'être dissipés (ce qui ne veut pas dire que la société et l'économie chinoise ne doivent pas faire face à d'immenses problèmes qui risquent de pser à moyen long terme, mais c'est une autre affaire).
La Chine explose, ainsi que le reste du monde, apparemment; la crise est limitée à l'Occident. Au lieu de s'introspecter et de se détruire à force de crises de confiance, de prophéties auto-réalisatrices et de politiques de déflation, il vaudrait mieux regarder à la fenêtre, je l'ai déjà dit.
La combinaison de rigueur et de politique expansionniste s'offre à nous: maximiser ce que nous avons à offrir, viser de regagner les parts de marché perdues par un effort de compétitivité, miser sur ce qui ne peut etre produit qu'en France, surequilibrer la balance des paiements courants en s'ouvrant résolument au tourisme sous toutes ses formes, industrie intensive en main d'oeuvre de tous niveaux de qualitfication, exporter nos jeunes en envoyant une armée de VIE à l'assaut des marchés.
Tout cela pourrait former un objectif national, rassembleur, et motivant, sortie par le haut du dilemme mortifere keynesianisme/ orthodoxie.

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