dimanche 23 octobre 2011

Les marchés financiers, c'est nous

Dans ce monde-ci, sub luna, il n'y a pas de transcendance, pas d'alterite radicale. Ce qui arrive, nous le voulons.w L'Etat, c'est nous. Et les marches c'est nous aussi. Il ne s'agit pas simplement d'un. paradoxe: il suffit de regarder qui investit en dernier ressort! Vous, et moi, pour assurer notre retraite, notre acenir. Les "pension funds" ne sont rien d'autre que des fonds de retraite. S'il y a pression sur les rendements, c'est en partie parce que nous n'epargnons pas assez pour notre retraite. Que nous preferons le present a l'avenir, ce que traduisent d'une certaine maniere les taux d'interet réels positifs.! Mais les marches sont d'une facon plus subtile une extansion de nous meme. Dans ce monde narcissique ou nous refusons la contrainte qui ne vient pas de nous meme, la seule qui subsiste et finit par,triompher en s'imposant a tous, est celle de ce monstre etrange que personne ne sait possder, reguler, voire nomme. On s'est reinvente une containte externe, un diable heteronome, pour ne pas s'avouer que c'est notre propore desir qui nous cause du souci.

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