Les particuliers se sont endettés pour vivre au dessus de leurs moyens sans épargner assez pour leur retraite. Les banques les ont financés, tout en prenant des risques accrus pour assurer leur rentabilité. Les États les ont sauvés. C'est de la cavalerie à l'échelle mondiale.
La dette des particuliers a été transférée des banques aux États, qui se retrouvent dans des situations impossibles. Ce qui permet aux ultras des marchés de revenir à leur rengaine anti-étatique, en oubliant très vite qu'ils doivent d'avoir sauver leur peau à ces mêmes États....
On est partagé: les États ont sauvés les banques, difficile de leur reprocher. Mais n'ont ils pas contribué fortement à l'endettement initial des particuliers en s'abstenant de prende les mesures courageuses qui auraient permis un équilibre des finances prives, comme publique (par exemple un financement adéquat des recette, ou un travail systématique sur la productivité/ compétitivité internationale)?
Le welfare state a survécu à sa faillite par l'endettement, qui a produit une sorte d'Etat providence pour la classe moyenne, y compris dans les pays soi-disant les plus libéraux. Le poids de la partie faiblement productive de l'économie (administrations, mais pas seulement) pése sur le secteur privé, qui doit donc être hyperproductif pour soutenir l'envie de consommer et le besoin d'épargner. mais l'argent des investissements productifs est parti dans l'immobilier!
En dernier ressort, les choses sont simples: c'est l'essor des économies du pacifique qui a provoqué ces bouleversements, cet excès d'épargne combiné à une pression à la baisse sur les prix -entre 1992 et 2007. Aujourd'hui, on assiste au basculement: la croissance, l'argent, tout se passe en Asie. Si on arrive à vendre à la Chine, nous avons une possibilité de sortir de ces impasses par le haut. Sinon, c'est l'(hyper) inflation ou un déclin à la japonaise, voire à l'Argentine.
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Les leviers "plans de relance de l'industrie" favorisant l'investissement public ou privé, semblent intenables au regard de l'accroissement de la dette . Resterait, pour vendre notre camelote, une dévaluation choc de l'Euro...?
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