Il y a quelques temps (post du 18 août) , je faisais le parallèle avec l'état d'esprit de 1921: au sortir d'une crise rude, peu de mesures furent réellement prises pour en prévenir le retour. Mais avec la dette grecque, on est carrément transporté dans les années 20. Les Etats sont surendettés, non pas d'avoir à assumer le poids terrible de quatre années de guerre et d'inflation, mais d'un transfert massif de la dette privée dans leur compte. Il est d'ailleurs curieux de noter que les gouvernements européens sont aujourd'hui dans la position des gouvernements des pays d'Amérique Latine d'il y a 20 ans - soyons un tout petit peu patient et nous allons bientôt entendre parler du Mur de l'Argent ("the banker's ramp", disent les Anglais). L'instabilité financière, la phase maniaco-depressive de l'économie va donc se poursuivre, en attendant une résolution de la Crise - espérons seulement qu'il ne s'agisse pas d'un nouveau 29. Mais l'alternative n'est guère encourageante, sur un autre plan:la rachat de notre dette, de nos actifs et donc de notre économie par les économies excédentaires, à commencer par la chinoise.
Dans 20 ans, notre capital sera chinois, notre travail appartiendra à un tiers monde local ou extraterritorial. Que deviendrons alors les corps intermédiaires?
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