samedi 26 juin 2010

L'eau du bain

Le problème de l'eau, c'est le sel. L'eau douce ne représente que 2.5% de l'eau présente sur la planète, et un tiers seulement est disponible, sous forme de nappes phréatiques ou d'eau de surface.

On l'a tous appris, l'eau douce s'écoule vers la mer quand elle ne s'évapore pas. Les nappes phréatiques sont rechargées par la pluie. Si l'usage et l'évaporation sont plus rapide que la recharge pluviale, le système se déséquilibre en un immense marais salant... sans même évoquer la mauvaise répartition géographique des usages et des pluies. L'usage de l'eau est donc à surveiller.

Mais cette veille et cette sur-veillance ne sont pas sans problèmes.
Il faut en premier lieu savoir de quoi on parle et aller aux faits. Les usages domestiques et industriels ne représentent que 7% du total, 93% allant à l'agriculture, selon un dossier récent de The Economist - donc peut-être 2 ou 3% pour les usages domestiques. Il est symptomatique de Une rapide recherche donne des resultats assez différents: l'article de Wikipedia parle de 15% (mais ne propose pas de repartition totale), tandis qu'un article publié par John Hokins University parle de 8% (contre 69% à l'agriculture et 23% pour l'industrie).
Mais l'essentiel des publication est consacré aux soit disant surconsommation d'eau domestique:il est beaucoup plus interessant d'économiser l'eau des toilettes ou de culpabiliser les amateurs de bains, condamnés à des douches spartiates.
Trop souvent, l'écologisme détourne des faits réels, en économisant la véracité, pour introduire un discours moralisateur et autoflagellant - au risque de provoquer un retour de baton et la négation de problèmes graves -celui de l'eau en l'espèce.
Les integristes détournent de la religion.

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